Production

A la demande de JP, voici quelques nouvelles de la production intensive de mon petit carré potager. Je dois commencer par avouer que la sécheresse met à mal mes plants même si je m'escrime à les arroser copieusement quotidiennement. Leçon à retenir pour l'an prochain : réfléchir AVANT de planter à enterrer des tuyaux poreux.

Les tomates rougissent joyeusement et nous n'en manquerons pas.

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Les courgettes marquent le pas, le pied est beau, gros, fleuri mais de courgettes, il n'y en a point. Ne serait-ce pas encore une histoire de fleurs femelles ou mâles ? J'ai lu quelque part qu'on pouvait les féconder mais la pratique me paraît barbare.

Les piments se plaisent au soleil, ce sont les plus beaux pieds, ils sont déjà couverts de fruits verts.

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Bientôt, ils seront rouges comme ça. Petite question au passage, ça se cuisine comment ? Celui de la photo, je l'ai laissé sécher et maintenant il est tout frippé. Je peux encore en faire quelque chose ?

Piment

Dans le domaine des échecs, j'ai le déplaisir de vous citer en vrac : mes choux fleurs tous mangés par une chenille que je n'ai pu tuer à temps. Cette saleté s'est attaqué également aux choux d'ornement dont elle n'a laissé que quelques tiges flétries. Mes tomates robin tuées par l'araignée rouge et mes aubergines mohican. D'autres plants sont à l'essai surveillés nuit et jour par une jardinière inquiète.

Quant au futur de mon potager, il est conditionné par la bonne volonté des supermarchés locaux de me vendre les graines conseillées par JP. Et par la consistance acharnée de mes courges japonaises à survivre en territoire lusitanien. J'évite de leur parler, j'ai peur de les troubler. Citrouille_japonaise_5

Posted by sophie on juin 20, 2005 at 05:40 AM dans Piment, Pâtisson, Tomates | Permalink | Commentaires (7)

Le poivre du pauvre

Au Moyen-Age, les épices, servant à conserver les aliments et en améliorer le goût, étaient très onéreuses et alimentaient une filière marchande organisée et jalouse de son monopole. En ramenant le piment d'Amérique, Christophe Colomb a mis fin au monopole. Le piment de culture facile est accessible à tous. C'est le poivre du pauvre. D'ailleurs dans de nombreuses langues, il est qualifié de poivre avec Hot ou bell pour l'en distinguer.

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C'est la capsaïcine qui commande la douleur au cerveau, mais saviez vous que du coup celui-ci relâche dans l'organisme des endorphines? De là à recommencer en augmentant la dose, il n'y a a qu'un pas jusqu'à l'accoutumance !

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Il existe plus de 200 sortes de piments allant du doux au forts, voire très forts.

La culture de cette plante de climat chaud est très facile à condition de lui éviter la sécheresse par un arrosage régulier.

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Et si la bouche vous brûle, ne prenez pas d'eau, la capsaïcine est soluble dans les corps gras. Tentez le lait ou la crème glacée, ou le beurre ou la crème...

Posted by sophie on septembre 29, 2004 at 06:40 AM dans Fiches techniques, Piment | Permalink | Commentaires (5)